Histoire

"Le mézzé est bien plus qu’un repas, c’est une forme d’esprit. La concrétisation du partage et de la convivialité."

On dit que le mézzé est né à Zahlé, ville de la plaine de la Bekaa


Les aubergistes du coin servaient le fameux arak, natif de la région, accompagné de nombreuses amuses gueule et de là, ont fleuri des cafés et des petits restaurants avec des tables bien garnies de plusieurs delices à grignoter pouvant dépasser quarante plats par tablée. »

Véritable institution au Liban, le mézzé évoque l’antiquité avec ses festins où l’on mangeait avec les doigts dans un assortiment de mets choisis. Le mézzé libanais est en effet un assortiment de petits plats issus de la sociabilité orientale à partager en toute convivialité car il reflète l’art de vivre au Liban.

Le mezzé peut être modeste et léger avec quelques petites choses pour faire patienter avant le dîner, avec des kabiss (concombre ou navets), des olives, des bézers (graines de potirons salés et grillés). Il peut être plus consistant avec plusieurs petits plats et faire office de repas principal.Un mezzé peut réunir plus d’une cinquantaine de plats chauds et froids dont le célèbre taboulet, le fattouche, le houmous, le mtabal, les feuilles de vigne farcies, les arayes, les kibbés…etc .

Il permet de goûter un peu à tout, de picorer en faisant des petites bouchées à l’aide du pain plat libanais ou à défaut avec la fourchette. Qu’il soit léger ou consistant, le mezzé doit son succès à son caractère convivial: et festif : on ne grignote jamais seul un mezzé, mais entre amis, avec la famille et dans la bonne humeur et le partage. Pas de protocole devant tous ces plats, chacun déchirant un bout de sa galette de pain pour piocher selon ses envies dans les assiettes communes placées au centre de la table.